Il y a ceux qui ont plus, ceux qui ont beaucoup plus et ceux qui ont un peu plus. Et c’est toujours les mêmes qui auront moins.
Comme d’habitude, dès qu’une lutte s’organise, le quidam à l’intelligence de calamar qui peuple nos radios nationales et autres médiums se sent en verve. C’est que ça le met en joie quand il peut espérer voir son voisin perdre le peu qu’il a. C’est dramatique. Le quidam a la jalousie et le désir non pas de mieux, mais de pire pour les autres. Dans son petit monde, il aime à penser que si les autres ont moins du coup c’est lui qui a plus.
On remet en cause la pénibilité du travail, parce que conduire un bus, un train, c’est facile ! La responsabilité est faible, quelques milliers de morts au pire. Parce que tous les français ont dans leur entourage un maçon qui en bave, et c’est total respect pour lui. Parce qu’ils ne comprennent pas qu’on défende la retraite si on aime son travail.
Ils ont le jugement hâtif et reviennent de tout. Bien mal leurs en a pris, ils auraient dû y rester. Nous ne ferons pas notre monde avec des rétrogrades de l’avenir et des peines-à-jouir de la vie.
Messieurs les pas-content, syndiquez vous. Le syndicat des trous-du-cul non syndiqués a besoin de vous.

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