Dehors les loups se sont parés de leur plus belle fourrure. Dedans les enfants s’approchent peureusement du poêle. L’hiver sera rude. Ils esquissent quelques pas, ils dansent, une danse macabre, celle de l’ennui.
Ils ont placé, bien au chaud sous l’oreiller des promesses, leurs rêves les plus fous. Ils oublient souvent, que nous ne cherchons pas plus mais mieux. Et pour tout le monde. La lutte, la grève et les cris se sont tus. La violence sourde reprend ses droits. Un sourire, une couleur n’y peuvent rien.
L’art a revêtu ses habits du dimanche. Aujourd’hui, jour de tristesse. Et si nous dansons toujours, amoureux et rêveurs, c’est que notre devenir se construit chaque jour sous nos propres pas.

L’ensemble du contenu à lire sur arts-deco.org