Si l’une des prolongations possibles du cahier de doléances est la manifestation, la notre est toute artistique. Ces banderoles qui s’inspirent allègrement de ce que la rue peut enfanter de plus pêchu, sont à l’origine nos notes de lecture personnelles – faites à partir des doléances lisibles ici.
Cette lecture subjective, en association avec nos propres colères, nous inspire slogans et mots-images, auxquels nous donnons très vite de l’importance et de la couleur via ce support et cette technique «d’urgence» qui s’y prête à merveille.

Sous chacune des dix-sept banderoles peut être accrochée la doléance d’origine. Leur présence rend concrètes ces doléances contemporaines, enrichit notre propos en donnant accès à une sélection de ces textes forts et intimes. 

L’installation a également été montée au Comité national de liaison des régies de quartier (CNLRQ), en janvier 2011 à Paris, puis à l’École supérieure des arts et de la communication, en avril 2011 à Pau. Elle a malheureusement été perdue par l’École de Pau.

Formats variés, peintures blanche et noire sur tissu coton coloré.
Le site du Tambour des doléances : letambourdesdoleances.org
Décembre 2010.