Le Café du Commerce

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C'est la troisième année que le Café du Commerce propose un concours d'affiche. Des écoles sont au préalable choisies pour y participer : l'an passé c'était l'ENSAAMA Oliviers de Serre et l'ESAG Penninghen (voir les résultats) et cette année c'est l'ENSAD et l'ECV qui s'y colle.

Le Café du Commerce est ouvert depuis 1921 et à l'origine il s'agit d'une cantine pour les ouvriers travaillant dans les usines automobiles du quartier. Le Café possède sur ses murs une collection d'affiches originales, participant à conserver l'ambiance des années 20 (l'architecture, le mobilier, la vaisselles sont aussi rétro).
C'est dans une volonté de continuité que Marie et Étienne Guerraud reprennent le lieu en 2003 et demande aux étudiants d'écoles d'art de les régaler avec leurs images. Cette année le jury se réunira pour choisir une affiche gagnante tandis qu'une autre sera élue par le public (les clients du Café). En plus de ces deux prix de 1 000 €, l'ensemble des participants est invité à deux diners (présentation du sujet et rendu des résultats) et un petit livre réunissant toutes les réalisations est édité et offert. Voilà donc un concours des plus honnêtes!

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Pour mon affiche j'ai mis de côté mon habituelle façon de travailler où je passe un certain temps à chercher une «idée» avant de la réaliser. À la place je préfère me concentrer sur un travail plastique cherchant à séduire simplement, à faire plaisir aux yeux et ne cherchant pas forcément à interpeler l'intelligence du spectateur mais plutôt son imaginaire.
Il n'y pas de «truc», il n'y a pas de «déclic», l'image s'offre tout de suite, comme une gourmandise, une pâtisserie multicolore avec des fruits, du chocolat, de la pistache, et bien sûr du sucre.
Bien sûr il ne faut pas abuser de ce genre de choses, c'est assez bourratif et je ne parle même pas du cholestérol. Mais de temps en temps j'imagine pouvoir faire plaisir de la sorte.
C'est un peu sur ce même principe «généreux» que je voulais traiter le précédent concours, mai 68, même si je ne suis pas allé jusqu'à la finalisation. Cette fois c'est fait.



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