Un journal des citoyennes et citoyens de Chaumont — bouclage et distribution



Jeudi après-midi nous avons terminé l'impression des différentes pages du journal (une petite vingtaine), pour fabriquer 1000 exemplaires. S'en est suivi l'assemblage fastidieux (et pas tout à fait terminé!), tandis qu'Aurélien travaillait l'aménagement intérieur du local.



Et puis samedi matin, sous un beau soleil, nous sommes allés distribuer des exemplaires sur le marché (avec des réactions parfois enthousiastes, parfois négatives… Les Chaumontais sont, en partie, «fâchés» par principe avec le festival). Un bon paquet s'est donc écoulé de la main à la main et des petites piles ont été laissées dans des tabacs-presses et des boulangeries (rappelons que le journal est gratuit). On en a même glissé dans une sandwicherie kebab et au supermarché.



Nous attendons désormais le weekend d'ouverture du festival (29-30 mai) pour revenir à Chaumont et avoir des retours sur la réception de ce journal. Nous accueillerons les curieux, les commentateurs et les amis dans notre «local», dans lequel est préservé l'ambiance de bouclage inhérente à cet objet éditorial, avec aux murs ou sur les étagères des choses intéressantes à regarder ou à lire, pour s'inspirer… Même s'il n'est pas tout à fait opérationnel, ce local est une esquisse de ce que serait un lieu de travail idéal pour faire vivre un tel journal!

Le journal et son local forment donc une proposition utopique qui, nous l'espérons, donnera le goût de l'aventure éditoriale amateur à quelques rêveurs et autres partisans du saxifraga politica.



Avant même la distribution de notre canard, nous avons eu le plaisir d'être l'objet d'un article dans l'hebdomadaire d'informations locales, L'Affranchi. Ce journal Chaumontais indépendant existe depuis 17 ans, nous avions rencontré (mercredi) ses deux journalistes dans le cadre de notre «récolte» de contenu. Cliquez sur les photos ou ici pour pouvoir le lire.



Enfin, pendant ce temps, deux mecs en pickup (Thomas Bernard et Florian Chevillard) construisaient une improbable imprimante mécanique en bois.



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