Club damateurs dimages : génériques de film et jeux typographiques
Adrien Zammit - vendredi 28 mars 2014 - Création graphique
Je ne vais malheureusement pas avoir le temps de faire des résumés des séances de mon club de limage à lECV dAix, je maperçois que leurs préparations représentent déjà un travail très important mais également super enrichissant alors ça me va! Peut-être, comme une petite prolongation du cours, comme une citation, je pourrais montrer ici un ou deux documents.
Sans hésiter, si je dois choisir un générique issu de la séance «La typo fait son cinéma», ce serait limpressionnante attaque dEnter The Void (Gaspar Noé, 2009). Sur le très intéressant site Art of the title, vous pouvez retrouver un court entretien avec son auteur, Tom Kan. Full screen!
Dans lautre cours, «Quand lécriture se travaille comme une image», jai entre autres évoqué lévolution du travail de la typographie dans laffiche au XIXe siècle, en prenant comme fil rouge laffiche de cirque. Avec les quelques documents que jai pu réunir je me suis aperçu dune nette différence ; les affiches de cirque françaises sont toujours illustrées (jusquà devenir un des sujets des peintres-affichistes dès les années 1870) quand, en Angleterre, les imprimeurs ont rivalisé de fantaisies typographiques (avec peu ou pas dillustrations). Peut-on lire là un signe avant-coureur dune séparation entre lamour des uns pour laffiche «artistique» et lamour des autres pour les caractères massifs et rétro? Enfin, on peut bien sûr aimer les deux!
On peut retrouver pas mal de circus bills (des affichettes? de grands tickets-programmes? les formats ne sont malheureusement pas mentionnés) dans le fond darchives photographiques de la ville de Leeds.
Sans hésiter, si je dois choisir un générique issu de la séance «La typo fait son cinéma», ce serait limpressionnante attaque dEnter The Void (Gaspar Noé, 2009). Sur le très intéressant site Art of the title, vous pouvez retrouver un court entretien avec son auteur, Tom Kan. Full screen!
Dans lautre cours, «Quand lécriture se travaille comme une image», jai entre autres évoqué lévolution du travail de la typographie dans laffiche au XIXe siècle, en prenant comme fil rouge laffiche de cirque. Avec les quelques documents que jai pu réunir je me suis aperçu dune nette différence ; les affiches de cirque françaises sont toujours illustrées (jusquà devenir un des sujets des peintres-affichistes dès les années 1870) quand, en Angleterre, les imprimeurs ont rivalisé de fantaisies typographiques (avec peu ou pas dillustrations). Peut-on lire là un signe avant-coureur dune séparation entre lamour des uns pour laffiche «artistique» et lamour des autres pour les caractères massifs et rétro? Enfin, on peut bien sûr aimer les deux!
On peut retrouver pas mal de circus bills (des affichettes? de grands tickets-programmes? les formats ne sont malheureusement pas mentionnés) dans le fond darchives photographiques de la ville de Leeds.