Je ne vais malheureusement pas avoir le temps de faire des résumés des séances de mon club de l’image à l’ECV d’Aix, je m’aperçois que leurs préparations représentent déjà un travail très important mais également super enrichissant — alors ça me va! Peut-être, comme une petite prolongation du cours, comme une citation, je pourrais montrer ici un ou deux documents.

Sans hésiter, si je dois choisir un générique issu de la séance «La typo fait son cinéma», ce serait l’impressionnante attaque d’Enter The Void (Gaspar Noé, 2009). Sur le très intéressant site Art of the title, vous pouvez retrouver un court entretien avec son auteur, Tom Kan. Full screen!



Dans l’autre cours, «Quand l’écriture se travaille comme une image», j’ai entre autres évoqué l’évolution du travail de la typographie dans l’affiche au XIXe siècle, en prenant comme fil rouge l’affiche de cirque. Avec les quelques documents que j’ai pu réunir je me suis aperçu d’une nette différence ; les affiches de cirque françaises sont toujours illustrées (jusqu’à devenir un des sujets des peintres-affichistes dès les années 1870) quand, en Angleterre, les imprimeurs ont rivalisé de fantaisies typographiques (avec peu ou pas d’illustrations). Peut-on lire là un signe avant-coureur d’une séparation entre l’amour des uns pour l’affiche «artistique» et l’amour des autres pour les caractères massifs et rétro? Enfin, on peut bien sûr aimer les deux!




On peut retrouver pas mal de circus bills (des affichettes? de grands tickets-programmes? les formats ne sont malheureusement pas mentionnés) dans le fond d’archives photographiques de la ville de Leeds.