Voilà dix jours que notre installation a été inaugurée comme il se doit.
Et qu’il ne reste plus que dix autres petits jours pour aller jeter un œil à ce travail (pour rappel, Fotokino est ouvert de 14h à 18h30 du mercredi au dimanche — nocturne jusqu’à 21h30 le vendredi 30 juin dans le cadre du Printemps de l’art contemporain). L’adresse : 33 allées Gambetta.

Pour peut-être vous décider à voir ça de plus près, ou juste vous faire regretter de ne pas y être passé, quelques photos de l’installation.



L’installation est composée de deux travaux, complémentaires : sur les murs, une série de dix grands dessins à l’encre proposant un déroulé de révolution possible, repris librement de la table des matières du bouquin de John Reed, Dix jours qui ébranlèrent le monde.
Au sol, un jeu de construction qui fait sculpture, ouvert aux contributions de visiteurs et changeant donc de jours en jours ; la règle du jeu est de se saisir des pièces en bois pour y écrire des désirs, des plaisirs, des indignations ou des catastrophes, avant de les composer pour créer des équilibres d’idées et de pensées. Les éléments généreux et désirables sont invités à bord de la grande planche à roulette (zone d’utopie), les éléments néfastes sont à placer en dehors (sur la zone bleue).
Pour le samedi 10 mai, jour du vernissage, toutes les pièces en bois étaient écrites et placées par nos soins.



Alors que jeudi dernier, pour un atelier, nous avons réinitialisé toute l’installation (ci-dessus).
Aujourd’hui, mardi 20, cela ressemblait à ça :



Dans l’entrée du studio Fotokino, on trouve quatre de nos affiches, et puis quelques publications dont nous nous sommes occupés. Une occasion idéale de compulser et acquérir un précieux exemplaire des Cahiers du Pavé ou de la revue Caracolès (seulement disponible sur commande autrement), un numéro d’Article11 (si vous n’êtes pas encore abonné et que votre kiosquier est mal achalandé), ou encore le livre Sur les pas de Jeanne. Sont également présents dans le cadre de l’expo, en consultation, des livres qui font référence ici pour nous : Bolo’Bolo de P.M., L’Utopie de Thomas More, Le Gang de la Clé à molette d’Edward Abbey, Q de Luther Blissett et Manituana des Wu Ming, Le Cantique de l’apocalypse joyeuse d’Arto Paasilinna et bien sûr les Dix jours qui ébranlèrent le monde.



Pour ceux qui likent, la page facebook de Fotokino n’a pas manqué d’être active, vous pourrez notamment y trouver des photos du montage — puisque l’installation a entièrement été réalisée sur place en une petite semaine.
Je termine en remerciant chaudement toute l’équipe de Fotokino, Nathalie Guimard, Mariangela Ciccarello, Karen Louÿs, Catherine Blanc, Nathalie Noë-Adam, Chimène Voronkoff et Vincent Tuset-Anrès, pour leur accueil, leur aide, leur confiance, leurs outils et leur complicité!