Article11, le dix-septième!



Hop hop hop, à la bourre, puisque déjà en kiosque depuis une petite quinzaine, je vous présente le nouveau numéro d’Article11. Il devait en principe sortir début août pour faire trois mois depuis le précédent, mais avec les vacances, on a décidé de le sortir un peu plus tôt. Vous apprécierez que les coquilles sont nettement moins nombreuses que dans le précédent, ce bouclage s’est déroulé de manière plus «normale»!
Enfin tout ça on s’en fout un peu, ce que retiendront sans doute nos fidèles lecteurs et supporters invétérés, c’est qu’Article11 papier c’est bientôt fini. On arrêtera au n°19. Après bientôt quatre ans, on a décidé de s’en aller tant qu’on a encore un peu de jus, plutôt que de finir dingues-épuisés-rabougris et de transformer cette heureuse aventure en supplice à rallonge. On fera autre chose, c’est pas grave.
Tout ça est raconté par les copains rédacteurs ici.



Côté contributeurs visuels, Virginie Laurent et Vincent Croguennec ont pris chacun deux pages! Virginie pour un extrait d’une série sur les migrants de Cherbourg, Vincent s’est énervé sur le football.



On retrouve aussi nos mousquetaires de la plume et du pinceau, avec une illustration pétulante de Baptiste Alchourroun, une BD de Baudouin, un dessin-marronnier d’Hector de la Vallée, la clique des papillons (Grégoire Romanet, le Fabricatoire, David Poullard, Élise Tchoukriel, Martha Salimbeni, Pierre di Sciullo, Sébastien Marchal et nous-mêmes) et enfin le strip en équerre de Salimbeni & Filloque.



Et la couv’ bien sûr, qui fait écho au papier «L’égo dans son enclos» (entretien avec Jean-Luc Debry, auteur du Cauchemar pavillonnaire), signée par vos serviteurs.

Donc, pour conclure, ce n’est plus la peine de s’abonner, sauf si bien sûr vous souhaitez récupérer des anciens exemplaires! (Et tout ce qui restera dans nos caisses sera dûment investi dans un prochain épisode de presse indépendante.) En attendant, il s’agit de lire, voilà ce qu’on vous propose pour faire passer le temps sur les plages bondées…

Sommairement — Dans ce dix-septième numéro à l’esthétique pavillonnaire assumée, on découvrira qu’il y a une fin à tout (p.2), on fera connaissance avec le Monsieur Police du Figaro (p.5), on écoutera Patrick Coupechoux dénoncer l’inhumanité gangrenant la psychiatrie (p.9), on découvrira les affres de la « gouvernementalité algorithmique » avec Antoinette Rouvroy (p.13), on engloutira une longue et noire nouvelle signée Josu Arteaga (p.16), on remontera le temps en compagnie de Gillian Weiss pour naviguer avec les corsaires méditerranéens (p.23), on poursuivra le périple sur l’eau, via les paroles d’un batelier du canal du Midi (p.26), on fustigera les classes moyennes avec Jean-Luc Debry (p.31), on infiltrera l’arrière-décor peu ragoûtant d’une émission télévisée crétine (p.34), on parlera arumbaya ou yucatèque avec Jean-Pierre Minaudier (p.36) ; et on engloutira de savoureuses chroniques de société, de piquants aperçus historiques et de ragoûtantes envolées littéraires, le tout ponctué de délicieuses illustrations pimentées par les miracles de la quadrichromie – puis on enfourchera notre Harley pour s’en aller contaminer de notre spleen vrombissant des contrées encore inconnues de l’homme.