Depuis quelques mois, nous sommes un petit groupe à plancher sur le démarrage d’Hyperville, qui tout d’abord (il y a moins d’un an) a été mis en place par le Collectif ETC pour diffuser son livre auto-édité Le Détour de France. Mais très vite Hyperville s’est trouvé d’autres motivations… 

Avec Édith Hallauer (Strabic, collectif Bim), Théo Mouzard (Sixième continent), Florent Chiappero (collectif ETC) et moi-même (pour Formes Vives), soutenus par un cercle de complices appelé à grandir, nous posons les bases d’un outil dédié aux collectifs et aux personnes attachées à la transformation citoyenne de la ville ; vous pouvez rattacher ça aux mouvements de la transition, du municipalisme libertaire, du DIY, de la critique sociale, de la démocratie directe, de l’éducation populaire… Disons plutôt qu’à défaut de ligne politique déjà scellée dans une dalle de béton, nous partageons plutôt une approche de la ville en tant qu’objet social et vivant, nous sommes riches de désirs, de savoirs et de savoirs-faire, et nous pensons que c’est par les échanges continus et généreux (qu’on trouve notamment à l’intérieur de collectifs ou entre collectifs) qu’on avance tous. (Lire à ce propos notre «À propos»!)

La première action d’Hyperville est la mise en place d’une plateforme web, un portail où chaque participant-e peut partager articles, lectures, documentaires… Dans l’idée de mettre en commun des idées et des expériences (dans notre réseau direct mais aussi plus largement), de façonner un socle de références, un imaginaire commun. Et nous ne nous satisfaisons pas d’un simple twitter ou facebook, outils forts de leurs réseaux d’utilisateurs mais tellement pauvres dans leurs possibilités (rien que d’un point de vue rédactionnel et graphique…) et complètement pourris dans leurs logiques économiques. (Pour les personnes utilisant quand même ces canaux, les posts d’Hyperville sont repris sur un facebook et un twitter.) L’équipe du site s’agrandira petit à petit par cooptation (vous êtes motivé-e-s? contactez-nous, on vous rappelle!)



Hyperville a d’autres plans dans ses tiroirs, et notamment un ambitieux et joyeux événement-atelier-journal, une sorte de séminaire pour se rencontrer, se ressourcer, (re)découvrir un territoire urbain et de belles choses qui s’y développent, et en simultané fabriquer un journal pour prolonger l’expérience! Il y a encore beaucoup de travail pour mettre un tel machin en place, mais à coup de réunions hebdomadaires nous avons bon espoir de faire voir le jour à cette folie collective.
Hyperville est aussi à voir comme un réseau de motivé-e-s un peu formalisé (mais très ouvert), doté d’outils pratiques et pragmatiques, prêt à soutenir des initiatives et encourager chacun dans la bonne poursuite de ses travaux!
hyperville.fr