Jean Rouch et Edgar Morin, Chronique d'un été
Adrien Zammit - lundi 6 juillet 2009 - Cinéma
Ce documentaire suit des parisiens durant l'été 1960, il tricote le portrait de personnes ordinaires, de «vrais gens», témoigne de leurs conditions de vie, de leurs sentiments existentiels, tandis que, en marge, la possibilité d'un film ethnographique est mise en suspens. Ce film réalisé avec le comité du film ethnographique (Musée de l'Homme, Paris) a reçu le prix de la critique du Festival de Cannes en 1961.
Jean Rouch, ingénieur des Ponts-et-Chaussées de formation, commence son travail de documentariste en Afrique dans les années 40 ; la caméra l'accompagne dans sa reconversion vers l'ethnographie. Il sera une des figures principales du cinéma-vérité (nommé aussi cinéma direct), Dziga Vertov et Michel Brault pour maîtres, les réalisateurs de la Nouvelle vague pour admirateurs.
Un ouvrage de référence vient de paraître, Jean Rouch, cinéma et anthropologie, co-édité par les Cahiers du Cinéma et l'INA. Une anthologie regroupant 10 de ses films a été édité en 2005 aux Éditions Montparnasse.
« Il y a deux façons de concevoir le cinéma du réel : la première est de prétendre donner à voir le réel ; la seconde est de se poser le problème du réel. De même, il y avait deux façons de concevoir le cinéma-vérité. La première était de prétendre apporter la vérité. La seconde était de se poser le problème de la vérité. » Edgar Morin
Jean Rouch, ingénieur des Ponts-et-Chaussées de formation, commence son travail de documentariste en Afrique dans les années 40 ; la caméra l'accompagne dans sa reconversion vers l'ethnographie. Il sera une des figures principales du cinéma-vérité (nommé aussi cinéma direct), Dziga Vertov et Michel Brault pour maîtres, les réalisateurs de la Nouvelle vague pour admirateurs.
Un ouvrage de référence vient de paraître, Jean Rouch, cinéma et anthropologie, co-édité par les Cahiers du Cinéma et l'INA. Une anthologie regroupant 10 de ses films a été édité en 2005 aux Éditions Montparnasse.
« Il y a deux façons de concevoir le cinéma du réel : la première est de prétendre donner à voir le réel ; la seconde est de se poser le problème du réel. De même, il y avait deux façons de concevoir le cinéma-vérité. La première était de prétendre apporter la vérité. La seconde était de se poser le problème de la vérité. » Edgar Morin