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Automne grapusien



À l’EHESS, Grapus fait l’objet d’un séminaire de recherche organisé par Catherine de Smet et Béatrice Fraenkel. On espère pour elles et leurs têtes blondes que ça se passe bien! Pour les curieux (j’ose espérer que c’est bien public?), une journée d’étude aura lieu le 12 décembre. Sauve la date.
Ce sera donc à l’EHESS, amphi François Furet, 105 bvd Raspail, Paris 6e.
Le programme à récupérer ici.
Merci Jil pour l’info!
Grapus est d’une actualité brûlante puisque Léo Favier fêtera comme il se doit le 4 décembre la sortie de la 2e édition de son ouvrage Comment tu ne connais pas Grapus? (Au Monte-en-l’air à 18h15, le Jilou en cause ici).
Alors que Gérard Paris-Clavel a réalisé une expo qui semble bien chouette pour le Mois du graphisme d’Échirolles (quelques photos sur le site d’Étapes).
C’est par contre vraiment trop tard pour l’expo d’Alex Jordan à la Kunsthalle!



Enfin, pendant ce temps, depuis sa chaleureuse chaumière saronoise où j’ai eu le plaisir de séjourner pas plus tard que la semaine dernière, Vincent Perrottet prépare une maousse expo de sa collection d’affiches à l’Espace Poirel de Nancy.

Entretien avec Mateo Broillet

«Dans le cadre de mon projet de mémoire de troisième année développé à l'École cantonale d'art de Lausanne avec Alexandru Balgiu et Deodaat Tevaearai, je souhaite poursuivre une réflexion sur la notion de formes et d'images politiques. Dans ce sens, je souhaite savoir si vous seriez disponibles pour un entretien composé de quelques questions sur votre pratique et votre engagement.»
Mateo Broillet, 4 janvier 2014.

Les questions de Mateo nous ont intéressé, notamment celles qui touchent des sujets que nous n’avions pas eu l’occasion d’aborder jusqu’ici (dans la rubrique «Textes Formes Vives» vous pouvez retrouver nos précédents entretiens écrits avec des étudiants). Du coup, nous avons pris le temps d’y répondre tous les trois, de manière détaillée (c’est un peu long!). Les images qui accompagnent l’entretien sont pour la plupart extraites de notre site (elles renvoient aux travaux en question).

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Philippe Chat

Demain samedi 13 avril se déroulera une déambulation artistique en hommage à Philippe Chat, à Fontenay-sous-Bois naturellement. Nous ne pourrons nous joindre à nos amis pour cet après-midi mais en écho nous faisons paraître ici un petit article.
Nous avons été très touchés par la disparition de Philippe le 22 décembre dernier, il était un vrai complice. Dès nos débuts il nous a vivement soutenu tout comme il a encouragé de nombreux pairs et permis à de très belles réalisations graphiques d’éclore — à Fontenay-sous-Bois!



On n’a jamais trop su quelle place, au sens bureaucratique du terme, Philippe occupait à la ville de Fontenay. Pour nous c’était quelque chose comme «Adjoint à l’image dans la ville» ou «Chargé de l’art et du graphisme dans la rue». Voilà quelques faits marquants ou souvenirs personnels du travail de cet infatigable soutien d’un graphisme d’utilité publique…

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Compil Zammix 1212 - Solstice lubrique



Pour ce mois froid, culture-catho et consumériste, une résistance toute charnelle avec une vingtaine de titres pour se tenir au chaud, au très chaud, près de celui ou celle ou ceux ou celles que vous aimez. Gardez les chauffages à zéro, éteignez toutes les lumières — au mieux une simple bougie —, fermez bien les volets et les rideaux, munissez vous de couettes et douces couvertures et ne reste plus qu’à mettre en branle vos désirs… Aucun doute, c’est ça être (éco)responsables!
D’autant que le 21 a lieu la fin du monde, si vous aviez oublié, il nous reste quelques jours pour s’éclater (hum) jusqu’à l’arrivée de cet ultime solstice… 
Zammix 1212 — Solstice lubrique

NB Les cinq titres reggae grivois (comprendra qui peut) sont directement pêchés dans l’eexxxcccceeellent dossier “The harder they cum” de Daniel Paris-Clavel qu’on trouvera dans la dernière livraison Chéribibesque (n°7, automne 2011).
Et l’image est un bout d’affiche de Mathias Schweizer.

Militanti e contenti



Progetto Grafico est la seule revue italienne entièrement consacrée au design graphique. Éditée par l’AIAP (Associazione italiana design della
 comunicazione visiva) et publiée en bilingue (italien + anglais), ce semestriel tend à devenir «un forum critique sur le graphisme international» en proposant des articles bien poussés, amplement référencés avec de riches recherches iconographiques.
Pour le numéro 22 de cet automne axé sur «l’espace commun», nous avons l’honneur de figurer dans le sommaire aux côtés d'articles hétéroclites abordant aussi bien le fameux Whole Earth Catalog, que le travail des signes dans l'espace public à l'université libre de Bolzano ou encore ce surprenant workshop sur des identités spontanées pour la ville de Pérouse.

C'est au travers d'une interview réalisée par Claude Marzotto que nous présentons l’atelier Formes Vives, son fonctionnement, ses boulots, ses hypothèses, ce qui nous permet aussi de revenir sur les passions et les désirs qui ont fait germer ce collectif, tout ça sur fond de belles doubles-pages finement composées.

On propose ici la version française de l’entretien.

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Workshop à l’École d’art de Cambrai, compte-rendu



Nous voilà rentrés de trois jours de workshop à l’ESA de Cambrai ; une école qui ne compte qu’une seule section — communication visuelle — et qui est rattachée à l’EPCC École supérieure d’art du Nord-Pas-de-Calais. Avec les étudiants de 2e, 3e, 4e et 5e année, étaient également présents six étudiants de l’école des Beaux arts de Valenciennes.

Notre sujet «En avant camarades!» invite chaque groupe d’étudiants (groupes de trois maximum) à créer sa propre organisation sociale ou politique, militant pour une cause, une action.
Si il est plus facile pour chacun de se positionner contre un sujet, contre quelque chose qui nous énerve ou nous attriste, il est à notre sens plus intéressant de trouver un pendant positif à l’indignation et d’avancer dans la proposition «positive» ; la lutte, pour être heureuse, ne peut pas être seulement dans la résistance mais aussi s’établir vers de l’utopie et de la création.

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Workshop au Festival de Chaumont, compte-rendu

Nous avions donc le plaisir d’être parmi les graphistes invités cette année à encadrer un des workshops du Festival international de l’affiche et du graphisme de Chaumont (Haute-Marne). Le sujet était imposé (le même que pour le concours étudiant) et les étudiants (une dizaine par groupe) devaient aboutir à des propositions d’affiches, format 60x80cm.
Les étudiants étaient pleins d’enthousiasme et ont rendu ces quatre jours de workshop très agréables et dynamiques.



Le sujet «À textes ouverts» était une pâte très molle, appelant les étudiants à s’interroger sur les «scénarios de lecture» qu’en tant que graphistes ils sont à même de déployer, d’imposer, de proposer. À partir de quoi, nous avons invité les étudiants de notre groupe à se saisir ou à un composer un texte, un extrait, des mots… d’en faire une traduction personnelle et étonnante glissant sur un format affiche.

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De Paris à Nantes (avant Poitiers)



À Paris, 1er mai au soleil où les copains de l’APEIS étaient bien sûr au rendez-vous, avec sous le bras le nouvel Existence (n°42), fraichement sorti de presse pour l’occasion.

Et puis le lendemain, je bondis dans un train tôt le matin, direction Nantes…



pour un workshop de cinq jours à l’ECV avec des étudiants de 2e et 3e année. Notre sujet est dénommé «Identités visuelles modestes et géniales». Je vous en dis d’avantage dans un prochain post.

(Et pendant ce temps, Article11 n°4 se boucle…)

Autre info qui peut, peut-être, en intéresser certains : vendredi et samedi c’est la fête à Chéribibi à Poitiers! Chéribibi c’est un fanzine — devenu par la force des choses un mag’zine — dont s’occupe avec panache Daniel Paris-Clavel, et v’là qu’il va fêter ses 20 bougies (Chéribibi, pas Daniel!). Ça se passera à la Fanzinothèque de Poitiers.
J’ai la chance de m’y être fait inviter pour tchatcher un poil dans la table ronde «débat sur l’actualité et l’avenir de la presse alternative en France»! Oh yeah. Tout le programme ici.

Quelques objets graphiques des Graphistes associés, de Courage c’est du graphisme et de T. H.

Comme je l’avais promis ici, me voilà à vous présenter des travaux graphiques que m’a offert récemment Vincent Perrottet.

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L’étude prospective de la gendarmerie sur les nouveaux rassemblements de personnes dans l’espace public

Pour faire suite à ma ’tite prise de parole d’hier, pendant la discussion suivant la présentation du boulot de Ne pas plier et de Gérard Paris-Clavel dans le cadre du cycle de conférences Art[espace]public, voici un excellent document qui finit de déconstruire «le business du militantisme marketing» du collectif Jeudi Noir (collectif que j’ai moi-même fréquenté il y a petit moment).

L’analyse très bien renseignée ne vient bizarrement pas d’un des nombreux militants enthousiastes qui, comme moi, ont pu participer à des actions Jeudi Noir (ou de Génération précaire, ou de Sauvons les riches… les mêmes trois-quatre personnes étant aux manettes de ces différents «collectifs»), avant de vite prendre ses distances avec ces coquilles presque vides. Non, on doit cette analyse critique sur «les nouvelles formes de regroupements de personnes dans l'espace public» au Centre de Prospective de la Gendarmerie Nationale!
Une lecture synthétique de ce très riche rapport (préparant de nouvelles stratégies de coercition) est à lire dans cet incontournable article du site de l’Interstice. (Jeudi Noir étant rangé dans le troisième chapitre intitulé «Mensonges, business et récupération».)



Une image piquée lors de la présentation de Gérard, une manifestation de l’APEIS (association pour l’emploi, l’information et la solidarité des chômeurs et travailleurs précaires) où une grande photo d’une occupation d’Assedic est brandie par des militants, prolongeant l’émotion et la force d’une telle action et dupliquant la visibilité de ces corps en danger et unis.

J’évoquais cette supercherie en rebond à une prise de parole faisant l’éloge des formes d’actions joyeuses et visibles de Jeudi Noir (sans bien sûr évoquer les procès perdus et les squatters aujourd’hui condamnés à de lourdes sommes quand on leur avait promis qu’ils ne risquaient rien, «ici on fait du militantisme rigolo») et opposant ce type d’happening à ce que le Spectacle a progressivement réussi à décrier comme sclérosés et ringardos (syndicats, partis, associations institutionnelles…) Le problème ainsi posé rejoint exactement le jeu du commerce et des médias dominants qui font la part belle à «ce qui bouge» et bien sûr jamais à ce qui dérange vraiment (ou même à ce qui pourrait faire simplement réfléchir).

Si les travaux de Ne pas plier – ou de Gérard Paris-Clavel seul – sont eux aussi concentrés sur le visible, ils sont toujours intensément politiques, résistants (aux formes du commerce notamment) et intelligents (la forme ne prenant jamais le pas sur le sens)… Et ils s’ancrent dans des solidarités et des luttes de longue date, mûrement construits, appuyés fièrement sur une histoire populaire. Tout cela nous éloigne considérablement des opérations de buzz à l’œuvre dans le «guerilla marketing» ou chez Jeudi Noir.

L’Humaginaire avec les Pinçon-Charlot et la résistance avec la Coordination des intermittents et précaires



Grouillez-vous de rejoindre le kiosque le plus près de chez vous avant sa fermeture, sans quoi vous n’aurez pas le droit à un 4 pages de l’Humaginaire (dans l’Humanité donc) consacré au couple de sociologues français le plus célèbre (mais pas encore assez), j’entends causer de Monique Pinçon-Charlot et Michel Pinçon.
Leur dernier bouquin, Le Président des riches, fait actuellement un tabac avec ses 100.000 exemplaires déjà vendus. Et c’est sans perdre de l’humour et de la percussion de ces sociologues de la classe dominante, que Thomas Lemahieu nous narre quelques jours passés à les suivre de conférence en conférence. À l’image, c’est Gérard Paris-Clavel-qui-lutte-des-classes qui s’y colle et glisse quelques uns de ses signes et une pincée de mots (lui-même avait ouvert avec Thomas les pages de l’Humaginaire en décembre 2009)… Et le tout forme un reportage bien rafraichissant, qui appuie bien sur la nécessité pressante de revenir à une pensée politique de classes sociales.

(Aussi vous avez un bon petit documentaire, Voyage dans les guettos du gotha, qui se visionne avec un plaisir comparable!)

Dans un mois nous devrions remettre le couvert avec le collectif citoyen du Tambour des doléances, pour un 4 pages cette fois consacré à l’action du Tambour des doléances donc. (Faut suivre.)



Et puis sinon il y a urgence côté de la Coordination des intermittents et précaires d’Île-de-France (CIP-IDF) qui risque l’expulsion d’un jour à l’autre. Alors vous pouvez signer leur pétition, laisser un numéro de portable pour venir prêter main forte en cas d’expulsion, et aussi lire le papier de Jean-Baptiste Bernard sur le site d’Article11 à ce sujet.

Entretien avec Alix Neyvoz

«Je suis étudiante en quatrième année à l’ESAG Penninghen à Paris.
Je travaille actuellement sur un petit projet d'édition* dont le thème est ‘la notion de risque en graphisme’, support, message ou organisation.
J’aurais aimé savoir si vous accepteriez de me donner une petite interview, votre point de vue sur cette notion et – pourquoi pas – quelles ont été vos propres prises de risques.» […]
«Ces textes feront l’objet d’une publication unique, dans le cadre d’un sujet proposé par Charlotte Cheetham (Manystuff) et encadré par Bernard Baissait (ex Compagnie Bernard Baissait) et Vincent de Hoÿm (à 2 c’est mieux). Je vous ferai parvenir par courrier un exemplaire photocopié.»

Alix Neyvoz, 2 et 5 janvier 2011.

(*Il s’agit du même projet dans le cadre duquel Morgane Coster nous avait précédemment interrogé sur d’autres thématiques.)

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