L’installation est composée de deux travaux complémentaires : sur les
murs, une série de dix grands dessins à l’encre proposant un déroulé de
révolution possible, inspiré librement de la table des matières des Dix jours qui ébranlèrent le monde de John Reed.
Au sol, un jeu de construction ouvert aux
contributions des visiteurs, évoluant de jours en jours ; la
règle du jeu est de se saisir des pièces en bois pour y écrire des
désirs, des plaisirs, des indignations ou des catastrophes, avant de les
composer pour créer des équilibres d’idées et de pensées. Les éléments
généreux et désirables sont réunis sur la grande planche à
roulette (zone d’utopie), les éléments néfastes sont posés en-dehors
(zone bleue).