Un peu à la manière d’une affiche politique, nous avons pris cet espace pour clamer nos désirs politiques, suspendant toute une ribambelle de nos mots-images (incarnant ici des lieux, des institutions, des pratiques…) pour composer une drôle de ville, touffue et colorée, heureuse et radicale, populaire et ambitieuse.
De la légèreté (visuelle) pour parler de choses importantes ; les questions que recouvre la ville nous concernent vivement et par cette proposition qui donne à voir, à lire, à sourire et à rêver, nous nous adressons à l’imaginaire politique de tout un chacun.
«Nul besoin d’être expert, urbaniste, élu politique ou spéculateur
immobilier pour s’interroger sur la question de la ville, son état
présent et ce vers quoi nous aimerions qu’elle se développe. Ce sont des
questions dont les citadins-citoyens doivent se saisir.» Avec ce type d’action, notre volonté est de participer implicitement
à rendre désirable une réappropriation citoyenne de la chose politique, de notre devenir
commun.