À l’orée d’une année nouvelle, les étudiants se lèvent, ensemble, regardent où ils demeurent, se renseignent sur qui les dominent. Plus qu’une photo dans un annuaire, un nom sur une liste avec un numéro d’arrivée, nous sommes la poésie, les chasseurs dans l’inconnu, les braconniers de l’ennui. Ce n’est pas de la chance d’être ici, cette école ne vit que par nous, pour nous, pour tous.
Parce que derrière une école si riche, se cache toute l’hypocrisie d’une politique étatique, une politique de contrôle de la création. Nous devons crever l’abcès, nous résoudre à répondre à côté, mettre le pied dans le chauffe-plat. Nous ne voulons pas les petits fours, nous ferons bombance des petits chefs, nous voulons la vie, la joie et la sincérité.
Faisons fi des conflits d’intérêts et des carriéristes affamés, l’école doit (re)devenir la possession des étudiants, un lieu doit être créé, des individus doivent faire leur bagages.

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