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Fin de résidence — ouverture d'atelier



Voilà, la résidence à Lindre-Basse (CAC Synagogue de Delme) touche à sa fin et comme le veut la coutume, on ouvre les portes de l'atelier pour présenter des choses réalisées durant ces quelques mois. C'est donc mercredi prochain, le 1er juin, à l'atelier de Lindre-Basse (10b rue des cigognes), à partir de 18h30, autour d'un pot bien entendu.

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Entretien avec Mateo Broillet

«Dans le cadre de mon projet de mémoire de troisième année développé à l'École cantonale d'art de Lausanne avec Alexandru Balgiu et Deodaat Tevaearai, je souhaite poursuivre une réflexion sur la notion de formes et d'images politiques. Dans ce sens, je souhaite savoir si vous seriez disponibles pour un entretien composé de quelques questions sur votre pratique et votre engagement.»
Mateo Broillet, 4 janvier 2014.

Les questions de Mateo nous ont intéressé, notamment celles qui touchent des sujets que nous n’avions pas eu l’occasion d’aborder jusqu’ici (dans la rubrique «Textes Formes Vives» vous pouvez retrouver nos précédents entretiens écrits avec des étudiants). Du coup, nous avons pris le temps d’y répondre tous les trois, de manière détaillée (c’est un peu long!). Les images qui accompagnent l’entretien sont pour la plupart extraites de notre site (elles renvoient aux travaux en question).

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La dialectique peut-elle casser des briques?

Un titre quelque peu étrange pour un film d'arts martiaux.

«Le premier film entièrement détourné de l'histoire du cinéma» est l'œuvre d'un situationniste, René Vienet, et il date de 1973. Le film original est un banal divertissement chinois «dans lequel des pratiquants de taekwondo coréens s'opposent à des oppresseurs japonais», selon Wikipédia.
Mais cela vous n'êtes pas sensés le savoir, car le film une fois détourné est une fresque révolutionnaire où d'ardents prolétaires affrontent courageusement les bureaucrates, maniant la dialectique et la subjectivité radicale avec une efficacité que leurs oppresseurs vont avoir du mal à contrer bien longtemps...
Pour ma part j'ai trouvé ça très drôle et ne peux que le recommander, mais vous connaissez ma subjectivité ;-)

Le film peut se voir sur UBU, sur Dailymotion (en plusieurs parties), mais le mieux c'est encore de le télécharger sur ce site à trésors : Acte-gratuit.net.
Le film est à prendre là
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«Et maintenant voilà comment pépé qui roule n'amasse pas mousse mais se farcit du bureaucrate à coup de boule.»

Colloques sur 1968 à la Sorbonne

Le Centre de recherches politiques de la Sorbonne (Paris I & CNRS), en association avec le Centre de sociologie européenne (Paris I & CNRS) et Cultures et sociétés urbaines (Paris 8 & CNRS), organise tout au long de l'année 2008 les «Rendez-vous mensuels autour de 68». Un samedi par mois, des cinéastes, chercheurs et témoins de l'époque débattront autour d'un film militant des années 68 consacré aux différentes facettes de cette révolte : grèves ouvrières, contre mobilisation, place de l'extrême gauche, mouvement féministe et homosexuel, contestations de l'enseignement, etc.

L'entrée est libre et gratuite.
Amphi Turgot confirmé jusqu'en juin 2008
9h30 - 17h (avec pause déjeuner de 12h30 à 14h).

ci-dessus, image extraite du livre 500 affiches de Mai 68, éditions Aden, 1978 (2007).

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Isidore Ducasse, Poésies

Dans un récent commentaire, Jérémie Elalouf m'invitait à la lecture des Poésies d'Isidore Ducasse (1846-1870). Ce qui s'est avéré être un sujet de travail!

C'est sous le pseudonyme de Comte de Lautréamont que Ducasse publie son premier, unique et désormais célèbre livre, Les Chants de Maldoror en 1868.
Les Poésies sont deux fascicules parus en 1870 connus également sous le nom de Préface à un livre futur. Cette publication, Ducasse l'a décrit comme «permanente» et «sans prix» (chaque souscripteur pouvant verser la somme qu’il veut). Malheureusement, le décès à 24 ans de l'auteur empêche de le faire connaître à ses contemporains.

Il faut attendre le Surréalisme pour que André Breton et Louis Aragon exhument les Poésies en recopiant l'exemplaire unique détenu par la Bibliothèque nationale puis en les publiant dans leur revue Littérature, en 1919. Isidore Ducasse et Lautréamont sont vivement célébrés par les surréalistes.
«C'est au comte de Lautréamont qu'incombe peut-être la plus grande part de l'état de choses poétique actuel : entendez la révolution surréaliste.» André Breton

Le succès des Poésies va grandissant durant le XXe siècle. C'est dans Panégyrique que Guy Debord clame le commentaire le plus distingué que reçu cette œuvre.
«Une seule fois, la nuit, j’ai vu tomber la foudre près de moi, dehors: tout le paysage est également illuminé, pour un instant surprenant. Rien dans l’art ne m’a paru donner cette impression de l’éclat employée dans l’exposé programmatique qu’il a appelé Poésies.»



Pour rendre une certaine accessibilité aux Poésies, j'ai composé deux documents, qui peuvent se lire à l'écran ou bien s'imprimer facilement.
Vous pouvez télécharger ceux-ci en cliquant sur leurs titres :
Isidore Ducasse, Poésies I
Isidore Ducasse, Poésies II



Documentation
(1) Gallica, le site de la Bibliothèque nationale, offre en ligne la numérisation de sa version de 1870.
(2) Eddie Breuil, doctorant de l'Université Lyon 2, propose une version des Poésies II avec ses très intéressants hypotextes*.
(3) En guise de critique, un essai du situationniste Raoul Vaneigem écrit en 1956.

*tout texte dérivé d'un texte antérieur.