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L’Ambassade du Turfu, 2 ans!

Ça y est, l’Ambassade du Turfu a un joli site bien rempli pour se présenter!
Rétroviseur : printemps 2016, le Collectif ETC chopait les clés d'une maison de ville à la Belle-de-Mai (Marseille), dealant avec le propriétaire l'aménagement du rez-de-chaussée (70~80m2) en atelier avec cuisine, en échange des premiers mois de loyers… L’étage de la maison (le « Haut-Turfu ») est loué par des ami·e·s dont une partie travaille aussi en bas.
Été 2016, je me retrouve à Marseille et me pose temporairement dans ce lieu alors quasi-vide, pendant les vacances des ETC. Comme le lieu et le quartier m'ont beaucoup plu, je n’en suis jamais parti!
Quelques mois plus tard on finit par se mettre d’accord pour un nom : l’Ambassade du Turfu.
Pour les ETC, ce lieu incarne leur installation à moyen-long terme à Marseille avec la possibilité d’un investissement local continu, en parallèle de leurs activités aux quatre coins de la France. Il y a l'envie de petits chantiers sur l’espace public, de coups de pouces à des structures sociales et à des habitant·e·s, la possibilité de prêter notre lieu à des associations amies et d'accueillir des copains·copines en résidence ou simplement de passage. Les pièces rapportées (comme moi) participent aussi à cette dynamique ; travaillent aussi ici Alexandre Malfait (l’Atelier Bivouac), Diane Bousquet (l’Atelier Approches) et Quentin Bodin (collectif Super Terrain). Les successifs travaux d'aménagements pensés et réalisés par les ETC font de ce lieu un espace de travail tip-top, avec un fonctionnement collectif maintenant bien rodé — avec le moment phare de la journée, les repas du midi « en famille », préparés chaque jour par deux personnes différentes.
Depuis quelques jours, le site de l’Ambassade du Turfu est « ouvert », présentant les résident·e·s et les actions déjà menées.



Quelques photos souvenirs : juin 2016, atelier d'écriture pendant les rencontres Hyperville Marseille/Madrid, seulement les murs (peints à la chaux) sont faits! ; février 2017, pendant la première « Quinzaine du Turfu », une réunion avec différentes assos actives du quartier ; avril 2017, occupation festive de la place Cadenat avec le groupe femmes de la MPT, le temps d'une préfiguration et d’une séance photo ; octobre 2017, une boum parmi d'autres ; novembre 2017, deuxième « Quinzaine du Turfu », création d’une transformation en place public d’un terrain vague (le « Coin pour tous »), avec notamment les femmes de la MPT ; février 2018, un repas du midi parmi d’autres ; novembre 2017, partie de playstation dans le cabanon ; mars 2018, atelier d'un samedi après-midi pour préparer nos costumes de carnaval ; mars 2013, rencontres sur les cultures agricoles à Marseille, une réunion accueillie chez nous parmi d’autres ; mars 2018, le bureau des ETC est maintenant doté d'un méga-calendrier-guillotine ; avril 2018, pause clope au soleil pendant l’AG d’ETC.

Automne couleurs vives (programme des prochaines vadrouilles)

Après avoir fêter l’équinoxe sur le plateau de Millevaches, l’automne nous verra poursuivre notre nomadisme en intermittence.



CLERMONT — La semaine prochaine je filerai la main à la création d’une marche avec mes grands copains marseillais de la Folie Kilomètre, dans Clermont-Ferrand pour le festival Effervescences — rendez-vous le vendredi 6 octobre à 18h30 place de Jaude.

BREST — Pendant ce temps ce sera le Festival intergalactique de l’image alternative, dont nous avons réalisé l’affiche et le programme — on l’avait déjà fait en 2012.

LES LILAS — Le samedi 7 octobre, nous serons en coup de vent du côté de la capitale pour l’exposition de notre ami Jean-Loup Septier. C'est à l’espace Lilas en Scène, 23 rue Chassagnole, Les Lilas (l'expo est ouverte du 5 au 14 octobre, accès libre les jeudi, vendredi, samedi). De notre rencontre avec Jean-Loup en 2010 était né un site présentant un panorama de son travail et un leporello présentant une série de peintures ; cette année nous avons à nouveau travaillé ensemble pour l’édition d’un livre réunissant une sélection d’œuvres et de documents personnels — livre dont nous sommes très contents! On trouvera bien sûr des exemplaires de cette édition dans l’exposition aux Lilas ainsi qu’au Salon de la petite édition d’artiste à Morlaix (21 et 22.10.2017).

MONTRELAIS (Loire-Atlantique) — L’escouade des Formes Vives (avec famille Filloque-Voisin au complet) sera du 9 au 13 octobre sur la Loire entre Angers et Nantes, pour une résidence au le centre d'art de Montrelais. Un temps de travail pour essayer de nouvelles choses, qui s’étalera sur plusieurs semaines (on y sera aussi début novembre) jusqu’à une exposition qui s'ouvrira le 20 janvier.

(LILLE – On va malheureusement rater la fête d’anniversaire des 10 ans des Saprophytes + sortie de leur bouquin, le 21 octobre!)

MARSEILLE — La semaine du 30 octobre au 4 novembre a lieu la « semaine du Turfu » ; les copains du Collectif ETC et la petite équipe de motivé-e-s qui tourne autour de notre Ambassade du Turfu (dont je suis!), se mettront en ébullition pour une semaine d’actions et d'événements. Au programme : un chantier dans notre quartier de la Belle-de-Mai, l’édition d’un fanzine situa-turfiste, sans doute des films, des discussions, une fête… 

PARIS — En novembre, on ira parler de notre pratique aux Arts déco de Paris (notre ancienne école dans laquelle on n’avait pas encore eu l’occasion de remettre les pieds), le mardi 7 novembre, 31 rue d'Ulm, Paris 5e, sur l’invitation de Francesca Cozzolino.

ANTWERP — Une semaine plus tard, on sera cette fois à Anvers (Belgique) pour le colloque Integrated 2017 entourés d’une belle brochette de speakers — we gonna prepare a kind of performance for this event! (Sur l’invitation de Hugo Puttaert)

Et en décembre nous n’irons pas à Séoul.

Et puis toujours des objets plein de motifs colorés avec La Verrerie d’Alès, un projet de bouquin avec Quentin Faucompré, un camion-crêperie à peindre, des gros trucs d’utilité publique dans les cartons… Voilou pour les niouzes.

Retour sur la résidence de Lindre-Basse


Pas évident de résumer tout ce qui s'est passé du côté de la Moselle ces trois derniers mois de résidence (avec le Centre d’art contemporain de la Synagogue de Delme). Peut-être déjà, revenir en images sur l'ouverture d'atelier de la semaine dernière présentant au public une installation panachée des quelques choses réalisées sur place.




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Les actualités côté salon…



… c'est une parution dans la revue Étapes ; le thème de ce numéro est la conscience citoyenne. En réponse à la proposition d'écrire sur notre travail, nous y présentons une sorte de lexique fait de bouts d'entretiens récents, de réflexions collectives non publiées et de quelques-unes de nos hypothèses.
Ce numéro 227 est commandable en ligne dès maintenant, sorti mi-septembre en librairie et bibliothèque.

En résonance, la BNF poursuit sa série d'expositions autour du graphisme en présentant des travaux liés à des sujets socio-politiques. On a l'honneur de faire partie des exposants avec quelques productions plus ou moins récentes, aux côtés de compagnons et de références dont nous admirons le travail. On est très contents!
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« Graphisme contemporain et engagement(s) », du 20 septembre 2015 au 22 novembre 2015 à la Bibliothèque nationale de France, site François-Mitterrand.

Ringolevio


En 2007, je découvrais les Diggers de San Francisco via un documentaire qui ressortirait quelques années plus tard aux éditions l'Échappée agrémenté d'un bouquin fort intéressant d'Alice Gaillard. C'est aussi le premier billet que j'ai lu sur ce blog, quelques jours avant mon entrée aux Arts déco.
Ce nouveau post, présentant l'autobiographie d'Emmett Grogan, leader du mouvement, vient ainsi compléter le précédent, presque sept ans après.

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Ateliers socio-graphiques à Chaumont (en cours)

Pendant que Geoffroy et Nicolas se rabouleront à Clermont, de mon côté je finirai les deux ateliers entrepris la semaine dernière à Chaumont. Ces ateliers se sont mis en place à partir de la demande de structures sociales et avec l’appui du Pôle graphisme de Chaumont.



Le premier atelier se passe avec le centre d’accueil La Passerelle et ses usagers (6 séances en matinée). La demande initiale était la réalisation de panneaux présentant et valorisant leurs activités récentes (sorties, petits chantiers, ateliers…), et puis nous avons glissé vers la création d’un journal mural. Déterminer sa taille et son emplacement (en intérieur dans l’«espace convivial», mais aussi de temps en temps hors les murs pour présenter la Passerelle), trouver un titre (Le Passe-Muraille!), penser son contenu (les différentes rubriques, de l’édito aux petites annonces en passant par les actions à venir, celles passées, la météo des humeurs, le livre d’or…), hiérarchiser ce contenu sur les trois panneaux de contre-plaqué, choisir des couleurs… 
La réalisation du journal prend du temps et la première «parution» se bouclera sans moi, mon accompagnement sert ici à lancer ce joli projet.

Il m’évoque évidemment Le Mur Mur des Larris (2010, Fontenay-sous-Bois) mais aussi Existence (2010-2012, Apeis) et me rappelle combien la création d’un journal peut être un super travail pour l’épanouissement et l’expression de chacun.



Le second atelier se déroule avec le centre social Comité Rochotte et l’Association haut-marnaise pour les immigrés (Ahmi), son sujet est «la mixité culturelle» et l’objectif graphique est la création d’une affiche (sur 6 séances en après-midi). Mais l’objectif premier est le partage!
Les participants viennent des quatre coins du monde, de la Haute-Marne au Vietnam, du Burkina Faso à l'Arménie, du Maroc à la Guinée. On forme ainsi un groupe de 10-15 personnes à se réunir et à prendre du plaisir dans des échanges très sympas ; à chaque séance, on choisit ensemble un thème : un objet, une personne importante, une tradition, une chanson/poésie… chacun fait un choix qui lui soit personnel et important. Puis, chacun son tour, on raconte son histoire, avant de tenter une petite illustration à l’encre de Chine ou au papier découpé.
Tout cela forme une matière avec laquelle je composerai dans un second temps l’affiche, à la fois trace et prolongation de l’atelier. Elle sera sérigraphiée par Jorge aux Silos, collée dans Chaumont et exposée pendant le Festival de l’affiche.

Un article du JHM :



Enfin, profitant de mon passage à Chaumont, le Pôle graphisme organise une conférence de Formes Vives au théâtre le Relax. Les étudiants de la licence Graphisme et conception éditoriale, du BTS et du DSAA Communication visuelle formeront sans doute le gros de l’assemblée, mais cette présentation est ouverte à tous (et gratuite évidemment! durée 2h).
Lundi 25 novembre, rdv à 18h30 au Relax de Chaumont!

Simone & Lucien Kroll



Petite présentation du couple d'architectes-paysagistes belges, pionniers de la participation, dans le cadre de leur exposition rétrospective à voir au Lieu Unique à Nantes jusqu'au 1er décembre.

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On a soutenu mon petit


À la fin du mois de juin, Carmen et moi avons soutenu notre projet de fin d'étude «Un instant mon petit» sur place, à la buvette installée au Palais de Tokyo.

Au jour le jour, comment ça marche, un film de Julia Stern et Carmen Bouyer, juin 2012.


Nous avions décidé de présenter ce projet en deux temps, une première partie devant un jury de graphisme et une deuxième devant un jury de design, une façon de restituer ce travail collectif sous deux points de vue complémentaires et singuliers.
Dès le départ, nous souhaitions pouvoir construire un socle commun pour ensuite y affiner une recherche personnelle in-situ dans un contexte que nous avions créé de toute pièce et dans cette aventure pluridisciplinaire nous pouvions ainsi enrichir perpétuellement notre expérience de celle de l'autre. C'est en ces termes que j'ai pu introduire ma soutenance:
Un instant mon petit est un lieu-bivouac qui se construit quotidiennement autour d'une buvette-associative et se positionne comme un relais d'activités réunies autour de l'écologie conviviale.
D'une probable accoutumance urbaine et industrielle à une innocence face aux alternatives crédibles, le design se trouve parfois dans l'impasse d'imaginer des positions tangibles à la question écologique.
Nous proposons alors un espace dynamique pour explorer sur le vif les pistes sensibles d'un parcours de transition dont la porte d'entrée est une dégustation de jus de fruits et de légumes locaux et de saison.



Comment mettre en place des pratiques conviviales en design-graphique?

C'est peut-être imaginer des divagations, d'autres positions pour construire des signes, des images et des modes de communication. En reprenant en main les outils de première nécessité, en s'éloignant quelques temps des moyens numériques et en s'en remettant au bricolage et à l'amateurisme vient la découverte de nouvelles ressources permettant d'envisager le graphisme dans toute sa générosité (instantanéité, formes artisanales, typographie manuscrite sur grand format, investissement du corps dans la création d'affiche, espace). Ces chemins de côtés empruntés conduisent à se frotter au risque, à l'erreur et à l'aventure manuelle, tant de façons de revigorer, d'affirmer et d'assumer ce que les outils numériques nous ont parfois dérobés ― plaisir et curiosité. En travaillant à partir de supports modestes de seconde-main on reconnaît la vulnérabilité des matériaux mais on assume aussi leur histoire, leur préciosité et leur potentiel poétique. Chemin-faisant, ces pas-de-côté permettent dans un deuxième temps de porter un nouveau regard sur des savoir-faire plus conventionnels en les rechargeant d'une possible dramaturgie.



Après une brève projection d'images narrant l'année passée nous nous sommes réunis autour d'une table présentant nos ouvrages ainsi que des livres référents qui nous ont accompagné tout au long du parcours.
D'ici, nous pouvions profiter d'une exposition-restitution des différents objets graphiques dessinés sur place dans la logique de notre charte (matériel récupéré sur place, seconde-main-fait-main, boîte à outil non-définitive, éléments mobiles et interchangeable, communication non-frontale mais imagée, exploration de nombreux supports aux positionnements variés...)


L'image portée ou comment ne pas s'accrocher au mur en lui donnant l'espace nécessaire pour y voir aussi le geste.

Affiche flottante





Différents moyens numériques ont aussi été utilisés pour fabriquer du graphisme en prenant en considération le geste et le travail de la texture des affiches peintes à la main. En choisissant de créer des cartes ou un livre-brochure sur internet avec des outils très déterminés (papier glacé épais, basse-qualité d'impression et faible coût), je tentais de conserver la même spontanéité et le même degré d'expérimentation.

Un instant mon petit


Une buvette/épicerie associative installée pour quelques temps au Palais de Tokyo. Autour d'un collectif d'artistes, designers, barmen, maraîchers, le lieu se dessine au jour le jour et se fait le relais de projets et de dialogues rassemblés autour d'une certaine pensée-active de l'écologie conviviale, loin du matraquage greenwashing ambiant. S'y côtoient bibliothèque, école partagée, atelier de sérigraphie du samedi, affiches à la main et constructions de seconde-main, inspirés tantôt de savoir-faire amateurs et tantôt de techniques artisanales. Ne nous sentant ni experts en design service, ni en communication, ni en aménagement de bar ou d'épicerie, nous souhaitons avant tout établir une dynamique cohérente, exigeante et sensible entre des agriculteurs de produits locaux en transition bio, des badauds curieux et d'autres animateurs-spectateurs-acteurs en tout genre. Nous habitons actuellement une terrasse un peu isolée dans les nouvelles parties du bâtiment au 1er étage et nous ouvrons tous les jours (sauf le mardi) de 12h à 22h.

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Workshop à l’ECV Atlantique (Nantes), sujet et compte-rendu

Invité et très bien reçu par Catherine Loget à l’ECV Atlantique pour donner un workshop d’une semaine, j’ai proposé aux étudiants (de 2e et 3e année) un sujet d’identité visuelle. (Nicolas étant en vacances, c’est ainsi le premier workshop que j’anime seul.)


Le pot de la fin dans la petite cour de l’école. (Alain Le Quernec rôde dans les parages, sauras-tu le retrouver?)

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Le sujet initial :
Identités visuelles modestes et géniales
Réunis en petits groupes de deux graphistes, vous concevrez d'ambitieux et joyeux projets d'identité visuelle pour de petites associations à but non lucratif (exemple : universités populaires, amap, vélorutions, cafés-librairies associatives... les associations nous concernant vous seront révélées le jour J).
Un exercice qui sera mené à trois reprises (via trois associations différentes) et qui vous amènera donc à travailler dans une certaine urgence. Les groupes changeront à chaque reprise.
Pour chacun des trois mini-projets, nous démarrerons par un partage de documents sur les thématiques de ces associations (projection d'un documentaire, écoute d'une émission, lecture d'un article...) et d'une discussion collective, devant nous permettre de nous faire une opinion personnelle des sujets à aborder.
Vos propositions s'appuieront aussi sur les contraintes inhérentes à ce type d'organisations : de tout petits budgets, peu de temps à consacrer à la communication, l'impossibilité de se disperser sur de nombreux supports, la nécessité de se démarquer de la communication marchande. Pour autant, malgré le peu de temps à consacrer à ces projets et leurs importantes contraintes, vous devrez dégager des idées simples et pertinentes, les travailler en allant à l'essentiel, imaginer des formes alternatives (les logos et les chartes graphiques seront dès le départ mis hors sujet), chercher à provoquer l'étonnement, l'intrigue, le plaisir de vos interlocuteurs.


Ceci posé, ces ambitions de départ ont inévitablement légèrement dû s’adapter au déroulement de la semaine.
Au démarrage je leur ai proposé sept associations différentes (et donc autant de mini-projets possible) et nous en avons choisi trois. Les associations proposées étaient l’ACIPA («Association citoyenne intercommunale des populations concernées par le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes») ; Au Clair de la rue (chorale des sans-abris, créée à Nantes) ; le collectif Equitess (pôle d’activité mêlant, dans un quartier difficile de Fontenay-sous-Bois, commerce de quartier, service solidaire, activisme social et écologiste) ; L’Attribut (café associatif brestois accueillant adultes et enfants) ; La Rotisserie (restaurant de quartier et lieu ouvert à d’autres associations, du côté de Belleville, à Paris) ; le Postillon (journal de contre-information, à Grenoble) ; les Repas de quartier à Toulouse (organisant des repas dans les rues, depuis 1991).

Voilà les associations retenues et les propositions graphiques (je n’évoque que les propositions ayant été abouties et présentées au moment du rendu de l’atelier) :

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Notre ville utopique à la Galeru

Nous avons fini hier après-midi notre installation dans la Galeru à Fontenay-sous-Bois. Foncez la voir!



Nul besoin d’être expert, urbaniste, élu politique ou spéculateur immobilier pour s’interroger sur la question de la ville, son état présent et ce vers quoi nous aimerions qu’elle se développe. Ce sont des questions dont les citadins-citoyens doivent se saisir. Dans la Galeru, nous prenons la parole pour livrer une esquisse personnelle, colorée et foutraque, de ce que serait notre ville utopique. En guise de point de vue, voilà tout un programme enthousiaste et ambitieux qui peut, peut-être, servir de prétexte pour se questionner sur ce qui fait notre Cité et pourrait l’améliorer.



Ce travail peut être compris comme la poursuite de notre travail de mots-images (des Posters politiques, de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1793, des affiches pour Bobigny, ou encore plus proche, du Désordre des mots) qui se pose cette fois sur un sujet autour duquel nous ne cessons de tourner : la ville.
Aussi, quand avec Nicolas l’opportunité d’une «carte blanche» ou d’une recherche autonome se présente, nous cherchons souvent à proposer, à dessiner, de l’utopique. Ce que nous avions ainsi fait via le journal Propositions pour la communication de notre parti idéal ou le Journal des citoyennes et citoyens de Chaumont.
La combinaison de tout ça — une recherche utopique, le sujet de la ville, nos mots-images — nous a amené, avec jubilation, à cette idée de mettre en forme une ville utopique.
Cette ville se compose d’une soixantaine de formes colorées représentant institutions, pratiques, espaces publics et associatifs… que nous jugeons raisonnables et désirables (conseil municipal populaire, permaculture, coopératives d’habitants, autoconstruction, maison de la santé, atelier de réparation et bricolage, éducation populaire, free store, places publiques, petites usines autogérées, poète, forêt, école gratuite de dessein supérieur, véloroutes, centre de loisir autonome…).
Au sol, une petite vingtaine de formes grises gisent ; ce sont ce que nous ne voulons plus (professionnels de la politique, magasins franchisés, salariat, ghettos de riches, voiture individuelle, centrale nucléaire, golf…).



Nous remercions très chaleureusement les personnes qui ont rendu ce travail possible et concret. Au premier rang desquels Philippe Chat, à qui l’on doit cette belle invitation et qui n’a pas manqué de mettre la main à la pâte. Merci à Geoffroy Pithon pour son coup de main du jeudi. Merci à Quentin Bodin des Beaux-Arts de Rennes et Suzanne Cardinal du DSAA du Lycée des Arènes de Toulouse pour avoir accepté une rencontre un peu agitée et m’avoir grandement aidé à achever l’installation ce vendredi. Et enfin merci à Florence pour s’être occupée des deux bestioles animées en l’absence du papa!



Une lecture en particulier (faite récemment) nous aura pas mal inspiré, Les Sentiers de l’Utopie d’Isabelle Frémeaux et John Jordan.
«Beaucoup d’entre nous craignent qu’il soit désormais impossible de vivre de façon radicalement différente… mais n’est-ce pas parce que les Utopies sont devenues invisibles, éclipsées par les ombres que le capitalisme jette sur tout ce qui refuse de se plier à lui?»

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Bien sûr, l’adresse :
1, place du Général Leclerc, dans le vieux Fontenay-sous-Bois.
À 5 minutes à pied de l’arrêt Fontenay-sous-Bois, RER A.
Cela restera accroché au moins un mois.

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Atelier Formes Vives, des images

Nous venons de compléter notre portfolio en ligne avec une nouvelle page qui permet de naviguer dans nos travaux à partir des images, chose assez agréable et qui, au passage, tisse un panorama gourmand de nos quelques années de production graphique.
Les image sont toutes légendées (pour faire apparaitre les légendes il faut laisser le curseur de votre souris sur les images) et la plupart renvoient vers des articles présentant en détail les projets.

www.formes-vives.org/images